BL & Associés

Aurore Guido-Déaibes est elle aussi une rescapée, mais de la fusion-acquisition. C’est en réalisant son mémoire de stage sur les incidences du droit du travail sur une fusion-acquisition qu’elle découvre la matière. Ça l’intéresse, et en plus ceux qui faisaient du droit social étaient sympas… Il n’en faut pas moins pour la convaincre ! Avec ce changement de domaine d’expertise viendra un changement de cadre puisqu’elle quitte l’environnement feutré des grands cabinets de droit des affaires pour rejoindre “un petit cabinet individuel à l’ancienne avec un avocat qui avait une voix de baryton”, qui n’aimait pas le droit du travail et lui confiait donc ce pan de son activité. Ensuite un cabinet d’affaires où elle croisera la route d’Anne-Laure une première fois. La seconde, son projet d’installation se transformera en association.

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Puis Delphine Derumez, rescapée elle aussi d’une première expérience dont elle retient “qu’on fait un métier certes difficile et compliqué, mais qu’il est important de ne pas y perdre sa santé psychologique et d’avoir le respect de ceux qui entrent chez nous”. Encore une autre structure, puis BL & Associés sur la chaude recommandation de son amie de fac Sophie Bourguignon, où elle trouvera “stabilité et bienveillance les unes avec les autres”. 

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Enfin, Sophie Bourguignon. Un parcours stage, collaboration et association dans un cabinet où elle découvre l’amour de la plaidoirie (forcée et contrainte par ses patrons car elle ne voulait pas en entendre parler), ainsi qu’Anne-Laure. Ensemble, elles refont le monde et imaginent un cabinet où l’on pourrait “aimer son travail tout en respectant la vie privée des uns et des autres”. Ce cabinet, elle finira par le rejoindre à son tour.

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Qu’on ne s’y trompe pas. S’il fallait le préciser, cette douceur ne les empêche pas d’avoir construit un cabinet qui s’occupe d’une clientèle comprenant autant de petites et moyennes structures que de grands groupes ou filiales françaises d’entreprises internationales. Par le bouche à oreille, mais aussi en négo ou en audience, en faisant mouche auprès de la partie adverse.

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Toutes se retrouvent sur le projet de “travailler avec plaisir” évoqué avec Anne-Laure Bénet, sur l’importance d’un cadre respectueux de la vie privée (ce qui implique par exemple de penser des événements de convivialité qui n’empiètent pas sur le temps privé), et sur l’attrait pour les arts et la culture. Pour le sport, c’est vers Delphine qu’il faut se tourner puisqu’elle pratique le vélo de route avec enthousiasme.