Sophie Lapisardi
Présentation
Difficile de croire qu’une des fer de lance du legal design en France ait commencé sa carrière comme collaboratrice au sein d’un cabinet d’avocats aux Conseils tant tout semble opposer la technique de cassation et le langage juridique clair. C’est pourtant bien le cas de Sophie Lapisardi.
Si on devine que cette expérience a contribué à faire d’elle une “très bonne technicienne du droit” (dixit son ancien collaborateur Alexandre Delavay), l’envie “d’aller sur les chantiers, de voir du contrat et d’expérimenter la vraie vie” l’a conduite à rejoindre les rangs des avocats à la Cour.
À ce moment-là, elle aurait pû intégrer un cabinet de droit public traditionnel, mais c’est avec une avocate qui vient d’intégrer la profession par la passerelle après avoir été directrice juridique d’un grand groupe dans le secteur du BTP qu’elle choisit de collaborer. On ne pourrait imaginer de meilleure école pour développer une approche opérationnelle du métier.
Tout de suite, elle gère des dossiers à très gros enjeux et met largement la main à la pâte de la gestion du cabinet, de telle façon qu’elles s’associeront un an plus tard (et un mois avant la naissance de sa première fille, pour la petite histoire). Le début d’une aventure qui prendra fin 15 ans plus tard, à la suite d’un événement majeur dans la vie de Sophie : la découverte du legal design.
Elle crée donc son cabinet, portée par l’envie de mettre cette méthode de travail au cœur de sa façon d’exercer. On est en 2016, le legal design est loin d’être à la mode, et c’est donc une véritable innovation. Le pari est réussi puisque c’est justement pour cette approche que ses clients viennent la voir aujourd’hui.
À propos de ses clients, ce sont tant des acteurs privés que des acteurs publics. De la start-up au grand groupe, et de la petite commune au ministère. Une diversité à laquelle elle tient. Si le cœur de son activité reste le conseil et le contentieux et droit public des affaires (avec une dominante en droit des contrats publics), elle a également développé deux autres types d’accompagnement : de la formation au legal design à l’intention des professionnels du droit, ainsi que du design de services pour aider les services d’achats à optimiser leurs process.
Sophie est une boulimique d’apprentissage. Elle se forme en permanence (récemment à la facilitation visuelle et à la compliance), lit énormément (sur le marketing, la visualisation, intelligence artificielle, conduite du changement, la pédagogie…), et adore partager ses apprentissages au sein de son cabinet.
Pour demain, elle souhaite que son cabinet reste la référence du legal design en droit public des affaires tout en développant de nouveaux services. En revanche, pas question de trop grossir. Elle aime sa liberté et compte bien la garder.
Je n’ai jamais eu envie d’intégrer de grosses structures, ni d’avoir une grosse structure. Perdre du temps en politique interne, ce n’est pas mon truc. J’aime ma liberté et la manière dont j’exerce à présent.
Sophie Lapisardi
Fondatrice
Chiffres clés
Prix & distinctions
Locaux
Témoignages collaborateurs
J'ai été recruté par Sophie en tant qu'élève-avocat, puis en tant que collaborateur, et je suis resté 7 ans donc on peut dire que j'ai appris le métier à ses côtés. Sophie m'a transmis du fond et de la technique car c'est une très bonne technicienne et praticienne du droit. Elle m'a aussi formé aux autres composantes de la profession : gestion client, gestion financière, développement de cabinet. C'est un point vraiment positif car j'ai eu l'impression d'avoir tout vu et ça m'a permis de m'installer sans panique.
Elle est très exigeante sur le fond et aussi sur la forme, du fait de l'importance pour elle du langage juridique clair. C'est vrai qu'il faut être prêt à adapter sa méthode de travail. Une fois qu'on est dedans et qu'on se prend au jeu c'est très intéressant et aussi très utile.
Dans les dossiers, il y a un vrai échange sur la stratégie, le fond, la forme. Ça lui tient à cœur qu'on participe et qu'on donne nos idées, y compris sur le développement du cabinet.
Les règles de la collab libérale sont respectées J'ai toujours fait du droit des étrangers en parallèle de ma collaboration et c'est ce qui m'a permis de m'installer pour créer mon cabinet en la matière par la suite. J'inclus dans le respect de la collaboration libérale le fait d'avoir du temps pour faire autre chose (rendez-vous médical ou autre).
Le rythme a suivi mon évolution personnelle. Au début c'était dense car il fallait que j'apprenne, et ça s'est tassé avec les années. Sauf rush mais ce n'est vraiment pas la règle, il n'y a pas de travail le weekend et le soir. Dans ma dernière année de collaboration, j'étais jeune papa et il n'y a pas eu de difficulté autour de l'organisation que ça implique.
Cela fait un peu plus d'un an et demi que je travaille avec Sophie. J'ai commencé en stage final de l'EFB puis j'ai poursuivi en collaboration. J'avais été attirée par le cabinet car c'est un des leaders du marché en matière de Legal Design.
C'est très formateur, j’ai appris avec Sophie à travailler d'une nouvelle manière. Elle nous forme dès le départ et cela infuse toute notre manière de travailler. Humainement cela se passe très bien. Nous travaillons de façon hybride (présentiel et télétravail) ce qui nous permet de nous organiser librement. Sophie a mis en place des outils de gestion des dossiers qui permettent de communiquer facilement même à distance, et elle est toujours disponible pour nous répondre par téléphone si besoin. C'est un cabinet spécialisé en commande publique, je fais un peu plus de conseil que de contentieux mais c'est assez équilibré. Nous partageons des locaux avec un autre cabinet et l'ambiance est conviviale.
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